logowebs.jpg
© Copyright 2020 Constellations & Galaxies

Le ciel du mois : Septembre 2020 (Sud)

ciel09s.jpg
Cliquez sur la carte pour afficher une version plus large.
cg071006.jpg
Date
Aube
Lever
Coucher
Nuit 
1er septembre
6h14
7h21
20h35
21h42
15 septembre
6h33
7h38
20h09
21h13
30 septembre
6h52
7h56
19h40
20h44
Comme tous les observateurs du ciel, nous savons que la principale difficulté pour apprécier une belle nuit étoilée (et tous les objets diffus qu'elle recèle) est la possibilité de nous prémunir de toutes les pollutions lumineuses produites par nos éclairages trop nombreux et trop puissants. Le but de l'ANPCEN est justement de préserver l'environnement nocturne et de réduire les nuisances lumineuses pour que nous retrouvions enfin de belles nuits noires.

Lever et coucher du Soleil

Phases de la Lune

Phase
Date
Lever
Coucher
Pleine Lune
2 septembre
21h09
8h19 (le 3)
Dernier quartier
10 septembre
23h54 (le 9)
15h34
Nouvelle Lune
17 septembre
7h17
20h35
Premier quartier
24 septembre
16h09
0h50 (le 25)
Pleine Lune
1er octobre
19h57
8h15 (le 2)

Phénomènes célestes remarquables du mois (et planètes)

Nota : le mode d'observation proposé est le minimal mais il est évident qu'un équipement plus performant permet une meilleure observation (un phénomène observable à l'oeil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
Date et horaire(s)
Phénomène
Description
Observation*
05/09 22h30-6h30
conjonction
La grosse lune gibbeuse (88%) se lève proche (environ 4°) de Mars, reconnaissable à
sa couleur orangée et s'en rapproche progressivement, moins de 1° à 6h30 au début
de l'aube, ce qui provoque même une occultation plus au sud (Afrique de l'Ouest).
visuelle
09/09
rétrogradation
C'est aujurd'hui que Mars entame sa boucle de rétrogradation, c'est à dire que comme
la Terre le "double" en passant bientôt entre lui et le Soleil (opposition du 14 octobre)
nous le voyons "reculer" sur la voûte céleste, se déplaçant d'Est en Ouest par rapport
aux étoiles, mouvement inverse (rétrograde) par rapport au sens habituel de toutes
les planètes, d'Ouest en Est. Il reprendra ce sens normal le 20 novembre.
visuelle
14/09 4h-6h30
conjonction
Le fin croissant de Lune (14%) se lève proche (environ 4°) de la très brillante Vénus,
les deux astres restants visibles jusque dans les lueurs de l'aube.
visuelle
16/09 6h-6h30
fin croissant
Si on dispose d'un horizon Est très dégagé (seulement 4° de hauteur à 6h30), on
peut essayer d'apercevoir le très fin croissant de Lune (2%) à son lever. 
visuelle
23/09 9h50m
équinoxe
Equinoxe d'automne : dans sa course apparente dans le ciel le long de l'écliptique,
le Soleil coupe l'équateur de la Terre. Partout, il y a exactement 12h de jour et 12h
de nuit (la nuit est égale au jour, d'où le terme "equi-noxe" signifiant "nuit égale").
C'est l'un des deux seuls jours de l'année (avec l'équinoxe de printemps, en
général le 21 mars), où le Soleil se lève exactement à l'Est et se couche
exactement à l'Ouest. Tous les autres jours, il est décalé vers le Nord (au
printemps et en été) ou le Sud (en automne et en hiver).
C'est l'inclinaison de l'écliptique par rapport à l'équateur (donc en réalité celle de
l'axe de rotation de la Terre par rapport à son orbite autour du Soleil) qui provoque
le phénomène des saisons : selon que le Soleil est au-dessus ou au-dessous de
l'équateur,les jours sont plus longs ou plus courts que les nuits, et l'intensité du
rayonnement solaire plus ou moins fort (plus les rayons sont obliques, moins ils
sont efficaces), d'où une température moyenne plus ou moins forte. Bien entendu,
le phénomène est inverse dans l'hémisphère sud (quand le soleil est au-dessus
de l'équateur pour nous, il est en dessous pour eux).
calendrier
24/09 21h-23h30
conjonction
La Lune gibbeuse (59%) forme un alignement avec la brillante Jupiter (environ 6°) et
Saturne (environ 8° plus à l'Est).
visuelle
25/09 21h-0h
conjonction
La Lune gibbeuse (68%) forme cette fois un triangle avec Saturne dont elle est plus
proche (environ 3°) et la brillante Jupiter (environ 7° plus à l'Ouest).
visuelle
Horaire(s)
Planète
Conditions d'observation
Observation*
Tout le mois
Mercure
Sa proximité du Soleil et sa faible luminosité rendent toujours cette planète difficile
à observer. En septembre, elle nous revient dans le ciel du soir mais n'est pas
observable en pratique sous nos latitude.
non
Tout le mois, après
4h (1er) / 4h30 (30)
Vénus
Après son élongation Est (écart au Soleil) maximale le 13 août, elle se lève de plus
en plus tard et monte de moins en moins haut dans le ciel du matin où elle reste
visible jusque dans les lueurs de l'aube.
visuelle
Tout le mois, après
22h30(1er)/22h(15)
Mars
D'une magnitude devenue assez forte (-1,8/-2,5) et se levant de plus en plus tôt, Mars
entre dans une période d'observation plus favorable mais basse (30° le 1er à 1h30). Il
faut patienter pour la voir de plus en plus haut et de plus en plus tôt jusqu'à
l'opposition d'octobre.
non
Tout le mois, avant
3h(1er) / 1h(30)
Jupiter
C'est la période d'observation favorable de cette planète car elle culmine au sud dès
le début de nuit (23° à 22h30 le 1er). Equipé d'une bonne paire de jumelles, ou mieux
d'une petite lunette (ou télescope), il est assez facile de discerner ses 4 principaux 
satellites dits "galiléens" (car découverts par Galilée en 1610) : Io, Europe, Ganymède
et Callisto, leur position variant en quelques dizaines de mn.
visuelle
Tout le mois, avant
3h30(1er)/1h30(30)
Saturne
Cette planète est dans une période d'observation favorable car elle culmine au sud
peu après Jupiter (24° vers 23h le 1er). Pour distinguer ses anneaux, il faut un
télescope ou une petite lunette (des jumelles sont insuffisantes).
visuelle
ATTENTION AU SOLEIL: il ne faut jamais braquer un instrument optique dans la direction du Soleil, même au lever ou au coucher, car c'est très dangereux pour les yeux (risque de brûlure de la rétine, indolore car la rétine n'est pas sensible à la douleur, mais qui peut conduire à une cécité irréversible). Pour observer une éclipse, des équipement spéciaux (lunettes spéciales, filtres pour les jumelles, lunettes, télescopes, objectifs photo) sont obligatoires

Principales constellations du soir et objets remarquables

Nota : (*) le mode d'observation proposé est le minimal mais il est évident qu'un équipement plus performant permet une meilleure observation (un objet observable à l'oeil nu sera mieux vu avec une paire de jumelles, un autre accessible aux simples jumelles sera mieux appréciable dans un petit télescope).
anpcen.jpg

Comme nous, soutenez l'ANPCEN !

La Couronne Boréale
(Corona Borealis)
Cette constellation de la Couronne "boréale" pour la distinguer de l'autre située plus au Sud ("australe"), figure bien la forme d'un diadème en demi-cercle avec en son milieu son étoile la plus brillante, Gemma (la perle). Elle est donc facilement identifiable à l'Est du Bouvier. Selon la légende, c'est la couronne de la princesse Ariane (fille de Minos qui a permis à Icare de s'échapper du labyrinthe avec son fameux "fil").
Hercule
(Hercules)
Cette constellation figure bien entendu le héros légendaire du mythe des douze travaux. Elle est facilement reconnaissable à ses deux trapèzes centraux, l'un assez régulier et l'autre plus "ouvert", qui peuvent figurer un grand "H" comme "Hercule". Pour se représenter la figure humaine, il faut penser que le héros est représenté tête en bas, le trapèze régulier figurant son "pagne" (ou ses cuisses) et le trapèze le plus large son torse aux épaules impressionnantes. L'une de ses jambes est repliée (donc genou posé au sol) alors que son autre pied repose sur la tête du Dragon qu'il a terrassé, prenant donc une pose assez classique d'un chasseur et de son trophée... L'amas globulaire M13, très facile à situer dans le trapèze régulier, est le plus beau du ciel boréal mais il fait pâle figure à côté du géant du ciel austral, Oméga du Centaure, qui est quatre fois plus étendu. Les amas globulaires sont des groupes d'étoiles détachés de notre galaxie (la Voie Lactée) et situés hors du plan galactique. C'est pourquoi le printemps, quand la Voie Lactée est presque absente du ciel, est favorable à leur observation comme pour les galaxies de l'amas de la Vierge ou du Lion. Mis à part les autres galaxies, ces amas sont donc des objets très éloignés (de l'ordre de 20.000 à 50.000 années-lumière).
Observation aux jumelles* : M13 (amas globulaire)
Ophiuchus et
Le Serpent (Serpens)
Cette immense constellation figure Esculape, le médecin légendaire capable de ressusciter les morts après avoir tué un Serpent, constellation entremêlée avec lui. D'où parfois le nom de "Serpentaire" qu'on lui donne également. Cette constellation nous permet d'évoquer la caractère totalement arbitraire de l'astrologie moderne : du fait de la précession des équinoxes, lente rotation mécanique de l'axe Nord-Sud de la Terre (en environ 26.000 ans), le plan de l'écliptique où se situent Soleil et planètes oscille lentement par rapport aux étoiles donc aux constellations, ce qui décale complètement les véritables repères astronomiques par rapport aux éléments traditionnels de l'astrologie (les 12 constellations du Zodiaque). Actuellement l'écliptique traverse Ophiuchus, ce qui fait de lui la 13ème constellation du Zodiaque et sa traversée par le Soleil est à tort attribuée au Scorpion (où il ne passe réellement que 6 jours). De plus, les passages du Soleil dans les constellations ne correspondent plus aux dates "habituelles" (en fait "antiques") qu'on leur attribue généralement, le décalage étant d'environ un mois (par exemple un prétendu natif de la Vierge est généralement du Lion). Parmi les amas globulaires observables avant l'été, on trouve M5 dans la partie occidentale du Serpent.
Observation aux jumelles* : M5 (amas globulaire)
La Balance
(Libra)
Cette modeste constellation du Zodiaque faisait initialement partie du Scorpion dont elle constituait les pinces. Elle en a, semble-t-il, été détachée au IIIème siècle avant JC par les Egyptiens pour créer une douzième constellation dans le Zodiaque (et en utilisant le symbole mythique de la pesée des âmes par Anubis). Cette modification pris tout son sens avec les Romains au moment de la réforme du calendrier julien puisque l'équinoxe d'automne (équilibre exact entre jour et nuit) avait lieu à cette époque pendant le passage du Soleil à cet endroit du ciel (aujourd'hui dans la Vierge du fait de la précession des équinoxes).
Le Scorpion
(Scorpio)
Cette constellation du Zodiaque est remarquable par son étoile principale très brillante et rougeâtre, Antarès, qui forme avec les trois étoiles qui la précèdent une forme d'éventail figurant la tête de l'animal. Selon la légende c'est le Scorpion que la déesse Diane envoya pour tuer Orion, ce qui explique les positions opposées (l'une se lève quand l'autre se couche) de ces constellations dans le ciel pour qu'elles ne se rencontrent jamais plus. Antarès, avec sa couleur et son éclat ressemble à Mars, d'où son nom grec qui signifie littéralement "rivale de Mars" (anti-Arès). Juste à côté se situe l'un des plus beau amas globulaire du ciel boréal, pratiquement égal à M13 en taille, dont l'éclat est malheureusement terni par sa brillante voisine.
Observation aux jumelles* : M4 (amas globulaire)
La Lyre
(Lyra)
Cette petite constellation évoque la légende d'Orphée, musicien hors pair autorisé exceptionnellement par Hadès à aller chercher son épouse Eurydice aux Enfers... Elle est remarquable par son étoile principale, Vega, la 3ème plus brillante du ciel boréal (après Sirius et Arcturus). Avec Deneb (du Cygne) et Altaïr (de l'AIgle), elle forme le fameux "Triangle d'été", figure bien utile pour se repérer dans le ciel estival. La nébuleuse planétaire M57 qu'elle contient est célèbre pour sa forme "en rond de fumée". C'est le résidu d'une étoile qui s'est dilatée en géante rouge à la fin de sa vie (comme le fera le Soleil dans environ 5 milliards d'années). Nota : le terme "planétaire" vient uniquement de la ressemblance de ce type d'objet avec le petit disque d'une planète lorsqu'on l'observait avec de petits instruments, donc des très faibles grossissements.
Observation avec instruments (lunette/télescope) : M57 (nébuleuse planétaire)
Le Sagittaire
(Sagittarius)
Très basse vers l'horizon Sud sous nos latitudes, cette constellation ne peut être observée qu'en été. Elle fait référence à l'archer hybride, mi-homme mi-cheval, qui pointe sa flèche en direction d'Antarès (pour venger Orion, voir le Scorpion ci-dessus). Comme ces constellations ont été dessinées par les grecs, observant le ciel depuis une latitude plus faible que nous, elles ne nous apparaissent pas dans leur entier, ce qui ne nous permet pas réellement de reconnaître leurs figures. Pour nous, le Sagittaire est plus facile à définir comme une "théière", avec un couvercle triangulaire, un bec verseur et une anse. Le centre de notre galaxie (la Voie Lactée) étant situé dans la direction du Sagittaire, cette région du ciel est particulièrement riche en étoiles, amas et nébuleuses.
M22 est une curiosité à cet endroit (un amas globulaire visible "au travers" de cette région très riche de la galaxie). M7 est en réalité situé dans le Scorpion mais il nous apparaît plutôt dans le voisinage du Sagittaire. M16 se situe dans le Serpent mais nous l'avons indiqué ici car il fait partie de la "chaîne" de nébuleuses M8, M20, M17 et M16 souvent observées à la suite. M8 est surnommée "La Lagune" en raison de la partie sombre qui la coupe en deux, M20 "Trifide" (idem en trois) plus petite mais voisine, M17 est dite "Oméga" (mais elle évoque souvent la silhouette d'un canard nageant sur l'eau) et M16 "nébuleuse de l'Aigle" (où l'on trouve les fameux "piliers de la création", photo célèbre du télescope spatial Hubble).
Jupiter et Saturne sont actuellement dans cette constellation.
Observation aux jumelles* : M22 (amas globulaire), M7 (amas ouvert), M8 (nébuleuse), M20 (nébuleuse), M17 (nébuleuse), M16 (nébuleuse)
Le Cygne
(Cygnus)
Cette grande constellation de l'été évoque la légende de Leda, reine que Zeus a séduite en se transformant en cygne pour pouvoir l'approcher lors de son bain, avec la complicité de l'aigle. Sa principale étoile, Deneb (littéralement "la queue" du cygne) forme la Triangle de l'été avec Vega et Altaïr. C'est une étoile très remarquable car très éloignée de nous : environ 3.250 années-lumière, c'est à dire que sa lumière qui nous parvient actuellement est partie à l'époque où Ramsès II régnait sur l'Egypte... Pour briller aussi fort (à l'égal d'Altaïr qui n'est qu'à environ 16 al), elle est vraiment très puissante, de l'ordre de 9 millions de fois la taille du Soleil !!! La nébuleuse M27 indiquée ci-dessous est en fait dans la petite constellation du Renard mais elle est facilement située entre Albiréo (belle étoile double figurant les yeux du Cygne) et la petite constellation de la Flèche. C'est le reste d'une supernova (explosion cataclysmique d'une grosse étoile à la fin de sa vie).
Observation aux jumelles* : M27 (nébuleuse)
L'Aigle
(Aquila)
Cette constellation de l'été participe aussi de la légende de Leda, puisque Aquila, complice de Zeus, a survolé la scène pour donner prétexte au cygne, effrayé par le rapace, de se jeter dans les bras de la belle. Aquila est associé à de nombreuses autres légendes mythologiques : il dévore sans relâche le foie de Prométhée, il a enlevé Ganymède (figuré par le Verseau dans le Zodiaque)... L'amas ouvert M11 indiqué plus bas et la constellation de l'Ecu de Sobieski se repèrent facilement à partir du bout de la queue de l'Aigle.
L'Ecu de Sobieski
(Scutum)
Cette constellation a été crée au XVIIème siècle par Hevelius en tronquant l'Aigle. Elle n'est pas très remarquable par les étoiles qui la composent mais par la richesse de la Voie Lactée à cet endroit qui forme un véritable "nuage" visible dans un ciel bien noir. En son sein, l'amas ouvert M11 est l'un des plus beau du ciel. Contrairement aux amas globulaires, situés hors de la galaxie, les amas ouverts en constituent les zones les plus riches, les plus denses en étoiles.
Observation aux jumelles* : M11 (amas ouvert)
Le Capricorne
(Capricornus)
Cette constellation du Zodiaque est facilement reconnaissable à sa forme évoquant un peu un coeur. Elle est associée au dieu Pan qui, effrayé par Typhon, plonge dans l'eau pour s'enfuir. Comme sa transformation de bouc en poisson est incomplète, il prend une forme hybride (queue de poisson). Comme dans l'Antiquité, le solstice d'hiver se produisait alors que le Soleil se trouvait dans cette constellation (aujourd'hui, c'est dans le Sagittaire du fait de la précession des équinoxes), le tropique correspondant a pris le nom de Tropique du Capricorne (cercle parallèle à l'équateur où le Soleil est situé au zénith à midi à cette date).
Le Verseau
(Aquarius) et
Le Poisson Austral
(Piscis Austrinus)
Cette constellation du Zodiaque évoque Ganymède, jeune garçon enlevé par Jupiter pour servir l'eau à sa table. Le Poisson Austral (nommé ainsi pour le distinguer de la constellation des Poissons) nage en remontant le filet d'eau qui s'écoule de la cruche du Verseau. On y trouve l'étoile très brillante (presque égale à Deneb en magnitude) Fomalhaut, "la bouche du poisson" en arabe. Des observations dans l'infrarouge ont démontré la présence autour d'elle d'un disque de "poussière" indiquant que c'est une étoile assez jeune (200 à 300 millions d'années) susceptible de posséder des planètes en orbite (peut-être en cours de formation).
Observation aux jumelles* : M2 (amas globulaire)
Pégase
(Pégasus)
Constellation "vedette" du ciel de l'automne. Avec les constellations voisines Céphée, Cassiopée, Andromède, Persée et la Baleine (en fait le "monstre marin" pour les Grecs), il nous raconte la légende d'Andromède. Pégase est né de la rencontre du sang de la Méduse (à la tête tranchée par Persée) et de l'eau de mer. Il est représenté dans le ciel jaillissant de l'eau et les constellations situées sous lui sont des éléments aquatiques (les Poissons et la Baleine). Il est facilement reconnaissable au "grand carré" qu'il forme dans le ciel, vide de toute étoile brillante. L'amas globulaire M15 signalé ci-dessous est assez petit.
 Sur la carte nous avons signalé l'étoile 51 de cette constellation (cette numérotation correspond à la cartographie de Flamsteed publiée au XVIIIème siècle par cet astronome anglais contemporain de Newton). En effet, c'est autour d'elle qu'orbite la première exoplanète découverte en 1995 par une équipe franco-suisse à l'aide du télescope de 1,93m de l'Observatoire de Haute-Provence. Une exoplanète est une planète orbitant autour d'une autre étoile que notre Soleil. On ne peut connaître son existence que par des méthodes indirectes, nos technologies actuelles ne permettant pas de les "voir" directement. A ce jour, nous connaissons environ 3.850 exoplanètes, mais environ 2.430 observations sont en attente de confirmation, notamment certaines détectées par les sonde spécialisée Kepler (Nasa) et Corot (ESA). D'après des extrapolations statistiques à partir des exoplanètes découvertes, notre galaxie, la Voie Lactée, compterait probablement au moins 1000 milliards de planètes.
 Observation aux jumelles* : M15 (amas globulaire)
cg006005.jpg cg081004.jpg cg001004.jpg cg001003.jpg cg006001.jpg